Vous mariez
pas ... (paroles de la chanson)
Depuis qu'la terre est ronde C'est un fait avéré. Dans tous les coins du monde C'est la mode de s'marier. Faut-il qu'les hommes soient bêtes, Car les femmes d'aujourd'hui Ne sont plus qu'des girouettes, Des faiseuses de chichi. Ça met des bas d'soie, des courts jupons ; Ça fait l'charleston et l'black bottom. En dehors de ça, ça n'sait rien faire... Pas même éplucher une pomme de terre. Refrain : N'vous mariez pas c'est un supplice ; Ne faites pas ce sacrifice. Au lieu d'une femme, il vaut mieux prendre, cré non de non Au temps qui court, deux trois lapins, ou un cochon ! En vous chargeant d'cette marchandise Vous faites sûrement une sale bêtise Une fois marié, plus d'amusements, tout est fini Et comme rasoir... Ah ! vous êtes bien servi. |
Pourquoi prendre une femme ! C'est méchant et c'est faux, Ça n'a rien d'bon dans l'âme, Ça a tous les défauts ; C'est bavard comme une pie, Plus hypocrite qu'un chat, Plus féroce qu'un gorille Et plus rongeur qu'un rat. Et si ça devait courir tout nu Vous verriez si c'est mal fichu. Les belles plumes, ça fait les beaux oiseaux. Mais en négligé... Ah ! quel tableau ! Refrain : N'vous mariez pas c'est pas la peine ; Vaut mieux, n'est ce pas, faire des fredaines. Une femme, Messieurs, c'est tout juste bon pour s'amuser Une heure, une nuit, puis après faut la balancer Puis entre nous, ça n'a rien d'chouette... Des petits seins mous comme des poires blettes ! Enlevez la chemise, le noir, le rouge, la poudre de riz, Il n'vous reste plus qu'un berlingot dans l'lit. |
Vous la croyez fidèle ; Elle vous l'jure tous les jours, Mais n'croyez pas qu'la belle Vous garde son amour. Un beau soir, c'est la douche, V'la qu'vous la surprenez En train d'sucer la bouche, D'un agent ou d'un pompier. Si elle ne se donne qu'à ces deux là, Soyez-en heureux, n'vous fâchez pas ! Elle pourrait, si vous n'êtes pas content, Vous tromper avec un régiment. Refrain : N'vous mariez pas, c'est l'habitude, Vous n'aurez pas cette inquiétude. Le cœur d'une femme, c'est tout à fait comme le métro ; On peut l'remplir, des amants y en a jamais d'trop. Vous êtes cocu ! ... la belle affaire ! Étant prévenu, fallait pas l'faire. Il est trop tard, à présent faut vous résigner. C'est dit, c'est fait, toujours vous en porterez. |
PS : avec tous mes remerciements à Mr Emmanuel Pain qui m'a procuré les paroles ( paroles qui semblent introuvables ailleurs ! )