Impôt ecclésiastique payé par les paysans pour l'entretien du clergé ( en théorie )
En général les dîmes sont restreintes aux dîmes réelles portant sur les fruits de la terre et des troupeaux.
Elle est prélevée sur toutes les terres, quels que soient le rang ou la religion de leurs possesseurs.
La dîme est non portable, mais quérable, c'est à dire que le décimateur va chercher le produit de la dîme aux champs, au pressoir, au cellier, à l'étable.
Il lui faut donc avoir recours à un chercheur de dîmes ou paulier (
dîmeur ou décimateur dans notre région )
En théorie la dîme est d'un dixième des rendages des terres mais, dans notre région, elle valait un peu moins soit de 7 à 8%.
En Septembre 1695, sur plainte des habitants de St-Python, elle est alignée sur celle de Solesmes à 7%.
Voici quelques chiffres relevés dans le document ADN 8H265.
- 1219 45 ( ou 85 ? ) mencauds
- 1522 80 mencauds ( 10 muids )
- 1532 84 mencauds ( 10,5 muids ) + 50 florins + 12 livres de cire + 3 florins pour le chapelain
- 1557 64 mencauds ( 4 x 2 muids )
- 1585 24 mencauds + 40 livres ( ADN 8H11 supplément )
- 1609 56 mencauds ( 7 muids ) + l'entretien du choeur de l'église etc...
- 1717 34 mencauds de blé + 34 mencauds de "soucrion" + 17 rasières d'avoine