On trouve successivement :
1603 |
Paul Bantegnies |
Réf. AMSP FF37.13 |
vers 1630 |
Gaspart Manet |
Réf. AMSP FF29.15, FF11.2 |
1667-1679 |
Laurent De Bantegnie |
Réf. Compte de Fabrique |
1681-1682 |
Jean Claude De Bantegnie |
Réf. Compte de Fabrique |
1689-1695 |
Antoine Manet |
P849, P143, Réf. Compte de Fabrique |
1706 | Jacques Denebourg | AMSP CC02 |
1721 |
Estienne Bantegnie |
ADN J1469/5 |
1749 |
Jacques Duwez |
Réf. AMSP FF33.47 |
1763 |
Jean J. Décamps |
Réf. ADN 8H917 |
1775 |
Hubert Marouzer |
A titre indicatif, dans les "Comptes de Fabrique" au 17ème siècle, il est dit que ces sergents étaient payés " d'une paire de souillées par an " + un mencaud de blé " pour la peine d'avoir chassés les chiens hors de l'église les Dimanches ... "
Par contre il semble bien qu'ils étaient exemptés d'impôts ( recoupements )
A noter que cette fonction devait-être plus honorifique que véritable car Antoine Manet exerça celle ci alors qu'il avait au moins 70 à 75 ans ...
Dès l'ère révolutionnaire apparaissent les gardes-champêtres élus et payés par la commune
On trouve successivement :
le 11.07.1802 Charles Tabouret qui est dit second garde-champêtre
le 26.05.1805 il remplace Pierre Antoine Blas en grand âge et âgé de plus de 60 ans
le 09.06.1809 Amand Blas est dit garde-champêtre de St-Python
le 10.05.1839 Jean Baptiste Douay est garde de St-Python jusqu'à son décès en début 1846
du 28.05.1842 au 01.06.1844 Alcindor Rose est nommé garde-champêtre temporaire
En février 1846 Alphonse Augustin Desgardin est garde-champêtre permanent
suivent ensuite les nommés Tordoir, Lacroix, Douay, Manet, Descamps, Loubry, Lempereur, Basquin, Crépin, Leclercq, Druart, Crépin, Vincent, Bricout, Allouchery, Moity, Gardez ...
Le 04.09.1873 on trouve ce document assez particulier au sujet du garde Napoléon Lempereur ( ceux sont bien ses nom et prénom ! )
" Considérant que le 21 août le sieur Lempereur Napoléon garde-champêtre à St-Python invité légalement à mettre en état d'arrestation un individu qui s'était rendu coupable d'outrages envers la gendarmerie répondit qu'il ne le trouvait pas
coupable et quitta le théâtre des désordres ...
Que ces faits ont eut lieu à l'occasion du retour des Pélerins et qu'il était du devoir du garde-champêtre non seulement de joindre ses efforts à ceux de la gendarmerie pour empêcher toute manifestation hostile mais aussi et surtout d'obtempérer à
l'ordre d'arrestation qu'il avait reçu "
Ces mots du préfet du Nord se terminent par la révocation du garde