Imposition sur les personnes ou les biens longtemps perçue par les seigneurs sur leurs serfs et censitaires mais levée aussi parfois par eux pour le compte du roi.
C'est jusqu'en 1695 le seul impôt direct.
La taille personnelle est assise sur les facultés des taillables qu'apprécient les collecteurs.
La taille réelle porte sur les biens, par exemple sur la terre roturière, même si elle appartient à des privilégiés.
La taille royale, établie en 1439, pour pourvoir aux besoins de l'armée permanente ne pèse que sur les roturiers. Le roi fixe chaque année en son conseil le brevet de la taille, c'est à dire le montant global réparti ensuite entre les généralités. Elle est ensuite répartie entre les élections par la commission de taille, enfin entre les paroisses où la cote est faite par les asséeurs dans le rôle de taille.
Pour éviter les inégalités et les abus de la taille personnelle, on s'efforce au 18ème siècle de mettre en place une taxation des revenus d'après un tarif fixé préalablement : c'est la taille tarifiée.
Réf. : Lexique historique de la France d'ancien régime ( Guy Cabourdin et Georges Viard )
( tenir compte que nous ne devenons français qu'à partir de 1659 ! )
La taille à St-Python |
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1671 |
888 livres 15 sols 6 deniers |
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1706 |
3.027 livres 3 sols 6 deniers |
Collecteur Jean Manet pour 123 livres |
1711 |
5.956 livres 1 sol |
Collecteur Antoine Bantegnie pour 300 livres |
1718 |
1.492 livres 13 sols |
Collecteur Antoine Bantegnie pour 105 livres |
1721 |
1.689 livres 15 sols 9 deniers |
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1730 |
2.470 livres 5 sols |
Collecteur Noël Bantegnie pour 180 livres |
1732 |
2.451 livres 5 sols |
Collecteur Noël Bantegnie pour 140 livres |
1733 |
2.480 livres 15 sols |
Collecteur ???? ????? pour 180 livres |
1735 |
1.622 livres 15 sols |
Références de l'ensemble : ADN J1469/5